Il y a quelques années, au détour d'une nuit, la radio a mis dans mon oreille ce tube qui sentait bon l'esprit yéyé qu'on aime tant. Dans cette rencontre (en)chantée, un garçon disait à une fille « tu veux un cachou ? » et la fille, que notre rêverie...
Lire la suiteCerveau disponible, Bardot et féminisme
Quand ton cerveau a beaucoup de temps disponible - chômage oblige - je peux te dire qu'il ne chôme pas. Il pense à tout. Il voit tout. Il analyse tout. Du coup la machine infernale enregistre tout et tout se télescope, tout se lie, tout est politique...
Lire la suiteL'élégant mélo de Juliette Armanet
Elle s'appelle Juliette. Prénom qui inspire d'emblée la confiance et la sympathie. Elle joue du piano. Instrument qui évoque d'emblée le panthéon de la chanson française qu'on aime. Mais est-il bien nécessaire de le préciser ? Cela doit être un brin énervant...
Lire la suiteComme des lions
« On est des ouvriers ». La phrase est écrite à la va-vite au doigt, sur une fenêtre pleine de buée du bus des grévistes de l'usine PSA d'Aulnay-sous-bois. Juste avant de la distinguer, cette phrase, les yeux embués, on aura vu ces ouvriers se faire embarquer...
Lire la suiteL'Avenir délicat de Mia Hansen Love
Par où commencer ? Par planter le décor d'abord. Chose que le cinéma français n'aime point trop. Prendre son temps pour comprendre l'être bien installé dans la vie, et ce sous toutes les coutures. Nathalie (Isabelle Huppert) l'est indéniablement. Prof...
Lire la suiteL'insoutenable légèreté des années 80
è L'insoutenable légèreté des années 80 s'expose au Centre Pompidou jusqu'au 23 mai. Une rétrospective où coiffes punk, beautés black et visages fantômes hantent les images et les sons d'une décennie qui a vu crever son peu d'espace rêves avec l'élégance...
Lire la suite"Les chiffres me dévorent la cervelle"
« Depuis longtemps, la nuit, même ici, je me réveille tout en sueur avec d'horribles images en tête – des filles vitriolées, défigurées au Pakistan, avec des trous à la place des yeux, les chairs déformées ou détruites par la haine masculine, des femmes...
Lire la suiteFin de journée assis #nuitdebout
« Alors c'est comment ? » Joyeux. Putain, j'avais presque oublié ce mot. Foutraque un peu. Des bâches montées à l'arrache entre les arbres. Des pochoirs au sol comme pour marquer un territoire avec de beaux mots de Pablo Neruda «Ils pourront couper toutes...
Lire la suiteLe blues de Françoise
Tu sais ô combien la chanson française est mon péché mignon. Peut-être même que tu me lis parce que j'aime cette chose fabuleusement sentimentale que tout le monde adore critiquer et que tu sais qu'ici dans ces pages, cette terre d'asile, on chérit la...
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