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baden-baden-coline-copie-1.jpegEn cette période automnale celui qui arrive à me sortir de mes déprimes musicales (comprenez le trio pour le moins très surprenant mais non moins efficace : Barbara, Renaud & Delerm) est un véritable héros. Baden Baden fait donc figure de héros de l'instant. Prolonge un peu l'été quand l'automne fait rage le tout grâce à une pop lumineuse. Tu as juste à fermer les yeux et monter sur la Coline, titre de ce premier album tant attendu du groupe parisien qui monte qui monte...

 

Après le succès d'un premier EP intitulé 78 sorti dans les bacs en 2010, Baden Baden s'est mis au boulot durant deux longues années pour te concocter un cocktail détonnant pour que tu puisses planer non stop et ce sans encombre pendant près de 50 minutes. La descente n'en est que plus dur, crois-moi. Car tout là haut sur la Coline de Baden Baden tu rêves en paix sur des mélodies tout en douceur, calme et voluptés à perte de vue. C'est bien simple, tu n'as juste qu'à jeter un oeil à la pochette de l'album et t'imaginer à leur côté. Tout là haut pour contempler la vie, ce truc un peu compliqué où tu « spleenes » pas mal et rêvasse un peu trop aussi au goût de certains. Mais chez Baden Baden, tout est autorisé. Divagues sur des airs pop soigneusement folk quand il faut, ma petite, il y a que ça de vrai. Mais saches que si la pop des trois frenchy est solaire, les textes réclament un peu de lumière, cherchent une issue à l'indécision (le très beau Chanmé), au couple (l’entêtant Évidemment) au caractère éphémère de la vie ici-bas (l'aérien Je sais je vais).

 

Sur cette jolie Coline onirique, Baden Baden côtoie les cieux, alterne les balades folk et les morceaux plus rythmés, médite aussi bien dans la langue de Shakespeare que celle de Molière. Et c'est justement ce mélange des langues, ces paroles aériennes égarées entre l’Angleterre et la France, qui font la force de ce premier album. Qui prouvent que la langue de Molière n'a rien a envier à celle de son ami Shakespeare. Qu'elle produit ici les plus belles chansons, celles que l'on appellerait « mes préférées », celles qui retiennent l'attention, celles dont on a envie de retenir les tournures. Celle qui dit que « d'ivresse et de sagesse on vivrait mieux »...

 

Colinede Baden Baden chez Naïve

 


La Descente de Baden Baden

Tag(s) : #Musique
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