Que reste t-il de nos amours, et surtout du grand ? Une ombre qui plane. Ici, il s'appelle Katia. Il est mort dans les années 60 lors d'une excursion en montagne. Une chute, une mort et pas de corps. Comme une impossibilité d'en faire le deuil. Le nouveau...
Lire la suiteAgnès Varda salue la révolution cubaine en photos
Avant de briller derrière la caméra au côté d'une bande de copains, ceux de la Nouvelle Vague, Agnès Varda avait pour unique amour la photographie. Élève aux Beaux Arts dans les années 50, elle a pratiqué la photographie documentaire pendant plusieurs...
Lire la suiteFaire la fête à en crever avec Mansfield Tya
L'enfer est un paradis avec ces filles-là. On l'a toujours su, dès le début. Ça marque un début dans une rencontre. La première fois, Julia Lanoë au chant y tuait une bien-aimée pendant que Carla Pallone ensorcelait le drame de son violon délicat. « J'ai...
Lire la suiteJanis Joplin : la revanche d'une bad girl
Si les garçons autour d'elle avaient le diable en eux – les déhanchements lubriques des Mick et Jim pour preuves – elle, elle avait le blues. Le blues ancré au fond de sa gorge et au creux de son ventre. Au plus profond de l'âme. Et il était temps d'en...
Lire la suiteChamfort, chanteur dandy revisité
Impossible de faire l'impasse sur une jeune scène française en amour pour les eightees hexagonales. Depuis quelques temps déjà, la jeune garde revisite, s'inspire et remet au goût du jour une décennie longtemps jugée à tord dans l'imaginaire collectif...
Lire la suiteBang Gang : bonjour triste baise
Les enfants terribles s'ennuient, où qu'ils se trouvent sur la planète terre. Alors ils regardent le plafond comme dans un poème d'Eluard ou dévoilent leur peau pour la brûler comme dans un roman de Sagan. Ils cultivent ce point commun : l'attente latente...
Lire la suiteLes belles images de Terrence Malick
Dès fois, coincé dans un fauteuil rouge, on ne sait plus très bien si on n'aime ou si on n'aime plus ce qui nous fait face. Si les images tourbillonnantes dans un halo de lumière touché par la grâce d'un soi-disant dieu tout puissant nous parlent ou nous...
Lire la suiteLa dalle des beaux jours
Quand c'est arrivé, les types d'Odezenne m’enivrait avec un « saoulez, saoulez vous » dans leur exquise « Boubouche » fabricante de mots bien léchés. Toute seule chez moi, une bière à la main, je me mettais devant mon ordi pour tenter d'écrire modestement...
Lire la suiteSoyons hédonistes avec Aloha Orchestra
Aloha Orchestra. Prononcez, insistez sur le "Aloha" et entendez, l'amour, la bienveillance du nom des garçons en question. Il annonce les rythmes hédonistes, ceux qui donnent irrépressiblement envie de se tortiller dans tous les sens aux rythmes d'un...
Lire la suiteSois beau et tais-toi
La photo date de 1959. Peut-être quelques mois après la fin du tournage de Christine. Mauvaise mièvrerie pour jeunes filles des fifties dont le seul mérite est d'avoir provoqué la rencontre entre la belle et la bête. Parfaite histoire pour les Paris Match...
Lire la suiteEt que ça saute !
Partout dans le métro, Norma Jean saute dans une robe noire divine. L'image est mythique. Fruit d'une séance de trois heures et quelques efforts pour atteindre les airs comme l'objectif et obtenir le saut parfait. C'est la Norma Jean qui grimpe. Pas encore...
Lire la suiteThom York, elastic man
S'il n'y avait qu'une chose à retenir de Pitchfork, ça serait ce corps. Corps lointain qui transmet ses bonnes ondes jusqu'au bout de la salle. Corps élastique de 47 ans soumis aux soubresauts persistants d'une musique ensorcelante. Corps gesticulant...
Lire la suiteUn Maïwenn pas easy, easy
La bande-annonce est la publicité mensongère par excellence. Les montagnes russes pendant 1 minute et cinquante secondes. Les bonnes poses, les bons mots, les bonnes claques dans ta gueule chopés et compilés pour te charmer, toi toujours sensible aux...
Lire la suiteNot dark yet
Les temps changent. Il l'a lui même chanté sans penser qu'il le changerait lui, accompagné de ses vagues cousins lointains d'Angleterre, biberonnés à la musique américaine. Il n'en avait pas grand chose à faire du temps, la femme derrière lui certainement...
Lire la suiteTant qu'il y aura des écrivains
« C'est fou comme on se sent bien en écoutant les dernières personnes intelligentes sur terre ». La quatrième de couverture est d'une arrogance folle. Son titre n'est pas mieux. Il dit « Conversations d'un enfant du siècle ». Il dit surtout la proportion...
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