Causons cinéma avec Ryan, car ces derniers temps on avait tendance à discuter de tout sauf de cinéma avec Ryan. Je vous épargne les épisodes de « La Gosline », une hotline pour les fans de Ryan désœuvrés à l'idée que monsieur allait faire une pause dans sa carrière – bref, les cinglés comme moi - sans oublier l'épisode de la chasse des œufs de Pâques qui renferment une photo et un message de mister Gosling. Non, on se reconcentre sur Ryan Gosling bête de cinéma et number one de l'acteur qui reste indéfectiblement sexy quand il massacre littéralement un homme. Ça, vois-tu camarade ça s'appelle la Gosling classe.
La Gosling classe trouve clairement son origine sous la caméra du réalisateur Danois Nicolas Winding Refn. Niveau maîtrise du sang-froid et de l'élégance dans la violence, on a guère fait mieux. Alors les deux compères – pour qui le courant n'était guère passé lors de leur première rencontre – réitèrent l'expérience. Pour cette nouvelle aventure baptisée Only God Forgives, Ryan délaisse le volant pour les arts martiaux. Il endosse le rôle d'un gangster américain, exilé à Bangkok où il tient une salle de boxe. Ok en réalité il tient plutôt les rênes d'un trafic de drogue, ce qui va lui amener quelques ennuis et quelques bagarres... pour le plus grand bonheur de nos yeux qui adorent quand Ryan démonte la tronche d'un sale type dans les bas-fonds de l'Amérique comme de la Thaïlande.
Deux ans après Drive, le duo pourrait bien fouler de nouveau le tapis rouge du 66e Festival de Cannes. Only God Forgives est un candidat sérieux sur la Croisette. Bref, en somme Ryan est prêt à vous refourguer dès mai votre dose nécessaire d'adrénaline et de violence. Patience...