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J'ai la critique facile. Cela me porte souvent préjudice et me conduit souvent à haïr ma propre petite personne. Revolver fut la cause de cet emportement justifié il y a quelques semaines de cela quand j'ai eu l'occasion de les voir en concert aux Francofolies de La Rochelle. Pour décrire brièvement l'ambiance, j'étais au premier rang (comme d'habitude), encerclée de groupies(comme d'habitude) et qui devaient avoir 15 ans pas plus malgré le fait qu'elles étaient déjà sapées comme des nanas de 20 piges. Y'a plus de jeunesse, je vous dis. Bref, autour de moi, on ne parle que d'eux. Eux c'est Christophe (à la guitare), Ambroise (au chant) et Jérôme (au violoncelle). Oui, apparemment il faut les appeler par leur petit prénom. Même que si tu es une vraie groupie tu dois écrire REVOL-VER sur tes jolies petites mains et les brandir quand les Revolver en question débarquent sur scène. À peine débarqués sur scène que ces mecs nous envoient direct au pays d'une pop aux grandes envolées symphoniques pour lesquelles tu ne peux que succomber... Comme la totalité des groupies autour de toi.

 

Depuis cette soirée-là, le Let Go de Revolver squatte ma platine. Accompagne mes balades et mes tentatives de nuits complètes. C'est une épopée pop soignée qui en rappelle d'autres et qui, comme ces créations tant aimées, n'inspire que satisfaction. Cet écrin renferme milles et une acrobaties musicales, bijoux mélodiques qui fleurent bon nos meilleurs années. Sans toutefois négligés l'avenir. La grande réussite de ce second opus est dans cette recherche savante d'une musique polychrome. Let Go est un appel au voyage inspiré certainement par deux longues tournée américaine suite à la sortie de Music For A While, leur premier album. Un désir de prendre la route sur laquelle il faut s'abandonner à toutes les émotions et inspirations qui seront possible de croiser. Partir ensemble d'un empire britannique surpuissant avec des balades charmantes où plane l'ombre des quatre garçons dans le vent (« My Lady I) ». Atteindre la terre promise, l'Amérique et ses sons à foison pour la postérité (« The Letter » pour le folk et « Cassavetes » pour la country). Puis au détour de cette escapade musicale, il y a un aperçu de l'avenir. Comme une prophétie. Montées épiques, cascades de cordes et harmonie vocale exigeante qui vous délivrent de toute emprise. « Let's get together » et « Wind Song » ont ce petit et charmant quelque chose de « Phoenixien » qui vous font devenir en seulement deux notes addict à cette drogue douce que compose ce trio de mecs simples qui font craquer les groupies.

 

La groupie est désolée d'avoir mis du temps à comprendre cette jolie œuvre harmonieuse et humble que construisent ces trois garçons dotés de voix précieuses. Désolée de s'être arrêtée sur cette comparaison grandiloquente avec les Beatles qui peuplaient les journaux à l'époque de la sortie dans les bacs de Music Of a While. Et qui l'irrita condamnant Revolver avant même de les avoir rencontrés. Alors que finalement, aujourd'hui, « Losing You » est en train de devenir mon nouveau « While my guitar gently weeps ».

 

Quelques photos du concert de Revolver :

 

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Tag(s) : #Musique
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